Le jeudi 09/02/2023 à 20h30
A partir de 23€40
PHILIPPE MAILLARD PRODUCTIONS (Lic.2-1006808 / 3-1006809) présente
Sergey Tanin, piano
Jean-Philippe Rameau
Suite en la
Franz Schubert
Wanderer-Fantaisie
Liebesbotschaft (transcription de Franz Liszt)
Der Müller und der Bach (transcription de Franz Liszt)
Franz Liszt
Sonate en si mineur
Il a été l’un des enfants prodiges les plus remarqués de ces dernières décennies, donnant ses premiers concerts à l’âge de 11 ans, s’illustrant par la suite dans les concours les plus fameux dont le Concours Géza Anda. Aux cotés d'un Jean-Philippe Rameau dont il livre au piano une lecture à la fois moderne et « historiquement informée », Sergey Tanin aborde le grand répertoire romantique avec ce même équilibre et les clair-obscurs de la célèbre Wanderer-Fantaisie de Schubert. Quant à la Sonate en si mineur de Liszt, Himalaya de la littérature pour piano, elle étincellera tout en chantant, construite mais sensible, contrôlée mais tumultueuse.
Organisation : PHILIPPE MAILLARD PRODUCTIONS
Le 1er concert fut donné le 3 octobre 1907 par le Bremer LEHRERGEANGVEREIN. Il s'agissait d'un concert vocal donné avec 140 exécutants. Ainsi, malgré ses dimensions moyennes, la salle GAVEAU ne craignait pas d'accueillir d'importantes formations et on peut noter que dès cette saison, elle accueillit les concerts LAMOUREUX qui y donnèrent des concerts sous la direction de Camille CHEVILLARD, de Vincent D'INDY, d'André MESSAGER. Les années qui suivent sont aussi très brillantes.
La guerre n'interrompit pas l'activité artistique de la salle GAVEAU mais la salle fut utilisée pour des galas donnés au profit des soldats ou victimes de la guerre. Après la guerre la salle eut une période très brillante avec les concerts LAMOUREUX et PASDELOUP. Pendant la guerre 39/ 40 la salle retrouve sa vocation à accueillir les galas.
Seule la faillite de la maison Gaveau, survenue en 1963 vient en ébranler la perennité...
L'immeuble en partie revendu à une compagnie d'assurance perd bientôt de sa superbe. Sous la pression foncière, la salle réchappe in extremis à la menace d'un parking grâce à Chantal et Jean-Marie FOURNIER, couple de musiciens passionnés, qui l'acquièrent en 1976 et la font vivre depuis 25 ans
Inscrite à l'inventaire en 1982, classée en 1992 dans la foulée, GAVEAU est sauvée du pire mais en piteux état. Les travaux, aujourd'hui conduits sous la baguette de l'architecte en chef des monuments historiques, Alain Charles Perrot (officiant déjà sur l'opéra de Paris), visent à retrouver le confort d'écoute sans toucher au son singulier de la salle, secret de son succès.
L'architecte s'est efforcé de retrouver le strict gris rechampi d'or du décor historique, et l'originalité de l'éclairage égrenant ses ampoules nues "comme des perles au plafond". Reconstitués à l'identique, les fauteuils à piétements métalliques et cadre boisé renouent avec le jaune bouton d'or initial. Réouverture le 08 janvier 2001, et rétablie dans sa vérité, Gaveau mise sur une attractivité démultipliée pour séduire un nouveau public.