Le vendredi 02/12/2022 à 20h30
A partir de 23€40
PHILIPPE MAILLARD PRODUCTIONS (Lic.2-1006808 / 3-1006809) présente
Denis Pascal, piano
Erik Satie
Gymnopédies, Gnossiennes, Fantaisie-valse,
Embryons desséchés, Véritables préludes flasques...
Claude Debussy
Images, Livre 2
Frédéric Chopin
Mazurkas op. 50 n° 3, Barcarolle op. 60,
Polonaise-fantaisie op. 61, Ballade n° 4 op. 52
Au sein d’une école française du piano pourtant riche en personnalités affirmées à la charnière des XIXe et XXe siècles, Érik Satie occupe une place à part, musicien insaisissable idolâtré par certains, méprisé par d’autres. Néanmoins, on peut tout simplement mesurer son importance par l’influence qu’il exerça sur des compositeurs tels que Ravel, Stravinski ou même Debussy, qui était son ami. Son œuvre pour piano la plus célèbre est sans doute le recueil des Trois Gymnopédies (1888), songe éveillé de la Grèce antique dont la lumineuse transparence va de paire avec une écriture parfaite – les Gnossiennes s’inscrivent également dans cette veine. Autour de ces partitions, Denis Pascal a construit un programme passionnant, avec d’autres pièces audacieuses, souvent parodiques, de Satie mais aussi le Livre 2 des Images de Debussy. En deuxième partie, il nous propose les pièces de Chopin dont on mesure toujours davantage l’importance pour Debussy, Ravel et leurs contemporains.
Organisation : PHILIPPE MAILLARD PRODUCTIONS
Le 1er concert fut donné le 3 octobre 1907 par le Bremer LEHRERGEANGVEREIN. Il s'agissait d'un concert vocal donné avec 140 exécutants. Ainsi, malgré ses dimensions moyennes, la salle GAVEAU ne craignait pas d'accueillir d'importantes formations et on peut noter que dès cette saison, elle accueillit les concerts LAMOUREUX qui y donnèrent des concerts sous la direction de Camille CHEVILLARD, de Vincent D'INDY, d'André MESSAGER. Les années qui suivent sont aussi très brillantes.
La guerre n'interrompit pas l'activité artistique de la salle GAVEAU mais la salle fut utilisée pour des galas donnés au profit des soldats ou victimes de la guerre. Après la guerre la salle eut une période très brillante avec les concerts LAMOUREUX et PASDELOUP. Pendant la guerre 39/ 40 la salle retrouve sa vocation à accueillir les galas.
Seule la faillite de la maison Gaveau, survenue en 1963 vient en ébranler la perennité...
L'immeuble en partie revendu à une compagnie d'assurance perd bientôt de sa superbe. Sous la pression foncière, la salle réchappe in extremis à la menace d'un parking grâce à Chantal et Jean-Marie FOURNIER, couple de musiciens passionnés, qui l'acquièrent en 1976 et la font vivre depuis 25 ans
Inscrite à l'inventaire en 1982, classée en 1992 dans la foulée, GAVEAU est sauvée du pire mais en piteux état. Les travaux, aujourd'hui conduits sous la baguette de l'architecte en chef des monuments historiques, Alain Charles Perrot (officiant déjà sur l'opéra de Paris), visent à retrouver le confort d'écoute sans toucher au son singulier de la salle, secret de son succès.
L'architecte s'est efforcé de retrouver le strict gris rechampi d'or du décor historique, et l'originalité de l'éclairage égrenant ses ampoules nues "comme des perles au plafond". Reconstitués à l'identique, les fauteuils à piétements métalliques et cadre boisé renouent avec le jaune bouton d'or initial. Réouverture le 08 janvier 2001, et rétablie dans sa vérité, Gaveau mise sur une attractivité démultipliée pour séduire un nouveau public.